Si vous pouviez ouvrir ma bibliothèque, vous le sauriez. Alors, laissez-moi l’ouvrir pour vous.

Je suis fascinée par la mythologie égyptienne, l’art, les mondes oniriques… et les autres. J’ai grandi en explorant ces univers qui m’ont guidée vers des études d’arts, la pratique du tatouage, la découverte de la sexualité, de l’hypnose…

Sur mes étagères, vous trouverez ces thèmes qui m’ont traversée, transportée, révélée — et qui continuent de me faire vibrer. Je pourrais vous parler des heures durant des histoires que j’y ai rencontrées, et de la façon dont, à travers elles, j’ai compris que nous aussi, nous nous racontons des récits. Des récits que nous pouvons, à chaque instant, réécrire.

J’ai rencontré les prêtresses de l’Égypte ancienne et leurs mots qui guérissent, les tatoueurs de formules magiques. J’ai découvert des artistes qui peignent la mythologie, des tableaux qui éveillent la chair, qui parlent de sexualité, de rituels, de rencontres corporelles. J’ai découvert que certaines de nos blessures ne nous appartiennent pas tout à fait : elles sont parfois des héritages, des mémoires inscrites dans le corps, portées de génération en génération. J’ai découvert que la rencontre humaine, le lien, la résonance de deux fréquences cérébrales, peut être un acte profondément thérapeutique.

Alors si je devais résumer tout cela, résumer ces lectures, ces traversées, et vous dire qui je suis — mais comme j’aime à croire que nous le sommes tous, je dirais ceci : je suis une tatoueuse d’âmes.